7 septembre 2013
De la nuit Fragile envolée des rires Ne vole que
De la nuit
Fragile envolée des rires
Ne vole que désirs
N’accepte que murmures
Garde aussi étincelle
Ce cri d’enfant dormant
Ce souffle d’éther
Qui te parle soudain
De cette nuit
Mais d’été rémanent
Vibre en bruissements
Qui déjà se font sommeil
Oublie les maux d’Orient
Aux ignobles blessures
Puis calme tes yeux
En autres cils battant
De la nuit bien claire
Tristesse des arbres nus
Le vent te frôle en corps
Fardé d’illusions subtiles
Alors fantôme des rêves
Tu parles déjà si fort
Que le firmament confus
S’abandonne en tes mains
Et en nuit
Vieillie de ta vie
Tu peux dormir enfin
Comme reposé de son âme.
Thierry Crépin-Leblond
07/09/13 Tous droits réservés
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