9 février 2014
le soir de la dame
Lourde et seule en pluie du soir
Elle va de son pas
Elle vit de son cœur
Elle gémit car le soir l’empoigne
Et parlant du temps
Comme du fil de l’âme
Elle scrute les rides de ses mains
Fatiguée de ce jour
Entrouvert de passé
Je la sais en passions d’enfance
Qui bercent d’amour
Les heures du jour
Je la sais aux vents épars des heures
S’assoupissant soudain
En des cieux assombris
Et l’existence se perd en ses yeux
Se cachant ainsi
De la nuit naissante
Lourde alors de folles tempêtes
Elle glisse en son lit
Eparpillée de bonheur
Et l’intime murmure de ses yeux
Tout fardé de bleu
Cligne dans la nuit
09/02/14
Publicité
Publicité
Commentaires