18 février 2014
Nouvelle aurore
Pomme qui roule d’amour
Rougeoyante au jour levant
Tu bouleverses mes sens
La vie tressaille ingénue
Décoiffée de la longue nuit
En intimes lueurs de l’aube
C’est rêverie presque indue
Solitaire au parc des soucis
Qui vrille sous tes caresses
C’est le matin qui vole
Gelé d’un hiver fantoche
En farouche embardée céleste
Alors un passant dans la rue
Rappelle la fronde du temps
En tes âmes encore dormantes
Et quand un cil cligne de son air
Alors fardés d’humeur fragile
Tes yeux s’écoulent heureux
Et tu soupires douce en aurore
Et nos cœurs ravivés d’amour
S’enserrent de battre ensemble
Puis sans bruits que souffles
L’aurore se glisse en ton lit
Pour y déposer ma tendresse
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