La danse des amants
Une danse du vent
Sur la grève
Emporte ton ombre
Et loin siffle mon cœur
En cette douce pavane
Grave et rouge
Le ciel s’envole
Demeure cet oiseau
Silence du temps
Aux sons de tes lèvres
Un mot que j’espère
Un geste tendre encore
Les yeux qui vacillent
Et tes courbes fragiles
Baignant l‘horizon
Je perds le sens étourdi
Des cils qui m’accueillent
Le vent forcit encore
Et langueur de la nuit
Tu glisses au lit des corps
Je ne sais si satin
Je ne veux de Satan
Si ces draps s’entremêlent
De nos vies et nos mains
Etirées dans le sombre
Puis dire l’affolement
Du bas qui glisse
Du haut qui gémit
Et d’un fil doré des sens
Quand cœur se sait jouissance
Et final étourdissant
C’est l’éclat des sourires
Quand l’infini s’approche
Et l’oubli du temps
S’offre aux amants d’une nuit