Le soir
Du haut d’une ombre ténue
Le soir se pend à tes mains
Du haut d’un horizon nu
Le soir se plait en tes joues
Il me dit haut de ses doigts
Il m’appelle si fort étonné
Il me conte empli de désirs
Il m’interpelle si fort interdit
Le soir est ma seule compagnie
Sa sirène enchante mon coeur
Et tissant les aubes de la vie
Ses mots s’embaument d’encens
Car il parle ce soir de toi
Comme d’elfe du bois perdu
Car il parle et rit ce soir de toi
Comme enfant des jeux d’antan
Puis le soir se fait encore écho
D’une mélodie disparue plus loin
Puis le soir frissonne en ta peau
Telle femme enflammée de vie
Et le soir se démet en nuit
Comme amant du jour finissant
Et le soir me raconte la nuit
Comme ombre à jamais scintillante.
08/10/13 Thierry Crépin Leblond Tous droits réservés