Matin de tristesse
Tristesse, juste quelques larmes
Voilées en cette longue pluie,
Le temps est en tempête calme
Qui d’entre rochers s’est enfuit.
Je vogue en brises évanescentes,
Comme les tourments des coeurs
Entre écumes et marées si lentes
Qui, matin, trop étourdis se meurent.
Mes phrases folles glissent à terre
Et mes mains ne savent te relire,
Et mes yeux ignorants te serrent
Et comme vieilli mon coeur expire.
Oui le temps s’entend d’automne,
Et d’entre saisons déjà grimées,
Me tend cette étrange couronne
Par d’autres combats bien abîmée.
Alors en quelques intimes pleurs
Qui ruissellent en mornes nuages,
Me voilà plus seul en mon coeur
Comme brisé et filant en échouage.
Le temps ce matin s’est affaiblit,
Le vent glisse en lourdes fumées
Qui, si grises déjà, me supplient
De te confier mon âme inanimée.
Tristesse en ce matin trop amer,
Larmes certes mais déjà voilées,
Et comme affaibli de bien trop d’air,
Je me sens, si faible déjà, chanceler.
27/08/13Texte déposé " Virages en poésie" sous le numéro ISBN 978-2-95444299-1-5 Indicatif éditeur 9782954429915 CopyrightFrance ©ND7K1D6Tous droits réservés