12 octobre 2014
Quand demeure l'amour
Quand demeure l’amour
Il reste d’un regard
Ce vent amusé
Et la rime si rare
D’une crayon usé
Il reste d’une chanson
La mélodie envieuse
Et l’oubli de la raison
Dans la nuit frileuse
Il reste d’un murmure
Cette prière lancinante
Et cette folle courbure
Sous mes mains aimantes
Il reste de tes lèvres
L’épice du matin
Et cette lente fièvre
Qui jamais ne s’éteint
Il reste et demeure
L’amour jaillissant
A la première heure
Du frisson naissant
Et de roses ou de fleurs
Je t’offre à l’aurore
Mon rire ensorceleur
Pour t’accueillir encore
Et d’un mot qui se rime
Je façonne nos heures
Et du vent dans l’infime
Je t’offre mon coeur
Thierry Crépin-Leblond Tous droits réservés Texte déposé
Peinture : Béatrice Merlier-Colin
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