douce aurore
Une ride de brume flagelle les vieux labours
Quelques chemins de l’âme s’enchantent
Puis émue d’un corps en cœur d’amour
La lune s’intimide comme si belle amante
C’est te dire déjà cette aurore enjouée
Un vent si léger et la terre qui s’endort
Vite en ce jour car l’herbe s’est gelée
Rejoins nous soleil d’un fil tissé d’or
Toi mon aurore, toi la fille ébouriffée
Toi qui matin ne quitte que si lentement
Ces drôles de rêves aux pays des fées
Offre moi tes lèvres en ce si bel instant
La brise verte encore me chante l’amour
Puis étonnés tes doux bras m’enserrent
Et comme belle magie renait le jour
Me fredonnant le plus beau des concerts
C’est le matin qui brise les cordes de nuit
Pour que souffle d’amour s’invite en toi
Et je chante alors cette mélodie d’infini
Comme portée d’une aube en air de joie
Thierry Crépin-Leblond Tous droits réservés Texte déposé