D'avant l'amour
Vibrante en vos épaules nues
Déjà parsemées de votre désir,
Madame, en ce soir bienvenu,
Vous m’êtes un si beau zéphyr.
La nuit s’est emmenée, tendresse,
Si belle de ses îles en firmament,
Et je vous vois, belle en délicatesse,
Embaumer l’avenir d’un nouvel instant.
Je serai bientôt tout votre florilège
En mon coeur glissant d’amant,
Je serai, douceur en ces arpèges,
L’onction des frêles sentiments...
Madame, recevez ce vent en fil
De mes mains toutes effarouchées,
Et de vos bras, encore aussi fragiles,
Je me sais déjà ne plus me détacher.
Si votre peau me dit bien avide
Quelques frissonnements d’envie,
Sachez, Madame, bien que timide,
Je vous convoierai en fête infinie...
Cette nuit happée en saison étoilée,
Madame, est déjà vôtre en regard,
Et de silence les mots sont dévoilés
Pour d’amour en oublier son fard.
Puis de noir de cette nuit de palais,
Nous garderons nos âmes en veille,
Et fermerons cette fenêtre, ces volets,
Pour en préserver toutes les merveilles.
03/09/13 CopyrightFrance ©ND7K1D6