En matin de Noêl
Au réveil étonnée du matin gris
La neige glisse sur tes lèvres
Miaulant un chat s'émerveille
Et la glace s'oublie du feu
C est vrai que Noël s'entonne
Si vif aussi en rires esclaffés
Puis murmurant le nom des Dieux
La maison prie ce jour de fête
Silencieuse en cette aube
Tu chuchotes un dernier rêve
Éperdue du fil de tous ces jours
Au bonheur des temps dorés
Jamais en ces yeux levés
Tu ne fus plus douce alors
Et de tendre mots je parle
Pour enfin t’en couvrir de satin
Je suis à tes côtés dormante
Recroquevillée du matin
La pluie vibre aux carreaux
Et frissonne encore en ton lit
Et comme en faim de bonheur
Rêvons ensemble cet instant
Et que d’écorces du passé
S’étourdissent au son du vent
25/12/2013 Thierry Crépin-Leblond Tous droits réservés Texte déposé