Midi en bord de mer
quand midi résonne de suées
je frémis assoupi du zénith
et de mains en mer effacées
je glisse en repos alors illicite
la grève paresse et s’endort
l’horizon déjà se consume
et desséchée d’un soleil d’or
la dune résonne d’amertume
cours insoumis à ses maux
le fleuve débride le temps
comme filant en écheveaux
et livide s’époumone le vent
quelques rayons se font misère
la terre fume du temps passant
et mémoire intime de la mer
elle frisonne du midi paressant
la marée s’affaissant en lames
la plage nue vibre de tes pas
l’écume se brise de flammes
et les coques valsent si bas
les sables s’ombrent du temps
midi résonne joyeux en église
et l’écho que distille le vent
se perd en nouvelle méprise
et voilà tes bras tout évanouis
et voici mon coeur s’ébattant
alors confiant d’une âme éblouie
je t’accueille en cet intime instant
et la plage de sable se dessine
plus loin que les vagues en reflux
et de ces cieux en ondes marines
je te sais amour alors absolu
14/12/13 Texte déposé "Détours de jours" sous le numéro CopyrightFrance ©ND7K1DATous droits réservés