L'homme en ciel trop gris
Il se promène en quart du temps
D’autant savoir s’il entend aussi
Ces songes d’antan toujours vivants
Quand moqueur le ciel se complait du gris
Le tien se fait rare le mien n’est plus
Quand matin se relève bien en vie
Et l’homme porte ce trop de baluchon
S’exclamant encore du ciel trop gris
L’inconnu se parle amer de solitude
Il dit en barbe dure des mots de fin
Comme en provocation des passants
Quand de gris le ciel se fait en pluie
Je l’ignore de le connaitre pourtant
Cet oiseau du pavé qui m’enchante
De ses mots et rires haussés du soir
Quand si seul d’espoir le ciel se grise
Il hausse la gueule en pleine nuit
Cet inconnu cet homme car il en est
Même seul il râle des ondes de pluie
Quand le ciel si gris soudain le maudit
Mais tel d’enfant errant en ce canal
Perdu des rives aux longues soirées
Il se dit que l’idée vient aux pensifs
Quand enfin le ciel se défait du gris
Et si les notes dansent en rondes gaies
Je le vois qui vole en vire du temps
Et je rêve encore d’enserrer sa main
Sous un autre ciel un peu moins gris
Oui, cette hirondelle des rues de vie
Je l’ai paisible rencontré en insomnie
Et intrépide je me permets de lui offrir
Un ciel heureux qui soit dessiné de bleu
10/11/2013 Tous droits réservés