La Louve de l'aube
Fille des vents
Fille des mers
La brise se courbe
La brume s’enlaine
Et d’un pas qui déhanche
L’intimité des corps
Et d’une jupe si fine
Qu’écourtée elle s’envole
Ici sur la lande violine
Se courbent les sens
S’écourtent émotion
Les rires des enfants
Femme qui pleure
Fille qui tourne les cœurs
Offre tes mains délice
Aux larmes de l’horizon
Ma Fille ma Femme
De ta Vie renaissante
Et d’une escarpe de l’instant
Saoule cette âme si fragile
Reviens la Belle
M’offrir ce soir
Reviens à cette heure
Comme génie de l’offense
Puis glissades de lèvres
Murmure ainsi la paix
Puis glissements de peau
Frémis amère au vent
Alors dans la lune ovale
Qui se cache impudique
Qui s’évade indocile
La nuit expire infinie
Et de ces harpes qui vibrent
Et de ce cor qui frisonne
Telles cordes caressées
Tu es Louve aube du jour