14 mai 2014
Marin de l'été
J’étais un marin de l’été
Un fou qui filait du ciel
La douce neige grisonnante
Dans l’horizon désassoupi
J’étais ainsi de ces chiqueurs
En tabac de mer démontée
Les nuits qui fortes tempêtes
Dansaient Saint Guy sur la grève
Et de ce temps ailleurs révulsé
J’en garde la belle foi des mots
Celle qui vibre tant intensément
Quand amoureuse tu me reviens
Notre navire ma Muse est apprêté
Désormais jetons en les cordages
Et guetteur de l’instant je t’emmènerai
Vers cette Terre encore inconnue
Marins nous serons du printemps
Fous qui baigneront le ciel rougi
Ma Muse au temps inassouvi
Offrons notre cœur émerveillé
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