7 avril 2014
L'aube dorée
Clarté soudaine aux sons du printemps
Tes mains en laine du coeur s’effacent
Et si douces les voilà caressant le vent
Puis dans l’instant évanescent crier grâce
La campagne est chaude du matin venant
Les brumes se disent encore en sommeil
Ton étole est brise de corps maintenant
Comme courbures aux yeux sans pareil
C’est le tremblement des labours percés
Le blé d’enfance me parle d’un pain d’amour
Les souvenirs diffus s’en vont loin enlacés
Et liesse ultime le soleil entrouvre le jour
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