Ma chrysalide
Chrysalide ensablée
Tu es cette chanson
Un soir entonnée
En toute déraison
Je serre entre toi
Muse des villes
Les ailes en l’émoi
Légères de tes cils
Et l'encens des coeurs
S’ébat en tes mains
Fines d'impudeur
En leur doux parfum
Demeure ici ma Belle
Comme oiseau si bleu
Qu’entonne ritournelle
Dans le bois amoureux
Garde ton trésor
Pour un temps béni
Ouvrière de l’or
En tes bijoux évanouis
Et le silence s’enguenille
De ces mots parsemés
Et ton corps en scintille
De se savoir aimé
Puis en autre élixir
De l’instant passionné
J’entends nos soupirs
Vers les cieux se tourner
Alors raison s’efface
Et je lance ce cri
Et déjà je t’embrasse
En douce draperie
Alors le temps s’oublie
Vers le bois émerveillé
Et t’invitant en mon lit
Comme en rêve éveillé
Chrysalide inattendue
Tes ailes s'enflamment
Et en chambre dévêtu
Je t’offre enfin mon âme
27/11/13 Texte déposé "Détours de jours" CopyrightFrance ©ND7K1DATous droits réservés