De tes yeux
J ai de tes yeux l’onguent de mon coeur
Quand matin déjà la brume s’enrhume
J’ai de ces yeux l’envie d’autre bonheur
Quand ainsi de froid les braises s’enfument
Je dis sans retenue toute ma joie
Car en félicité de ces yeux perçants
Toute de nuit de pénombre tu brilleras
Comme en équinoxe effacé du temps
Ils sont ces doux calots comme tendre
Ils sont en joie le bercement du soir
Et le cri de l’âme hagarde en méandre
Se perd encore en tes cristaux épars
Te voilà regard perçant échevelée
Bien sur de ce bleu encore jalousée
Te voilà en mer comme autre furie
Quand tempête d’un automne crie
Oui, offre moi cette tasse de thé
Et baigne d’un cil endormi déjà
En ce jour d’hiver tout inachevé
Mon coeur te murmurant son émoi
Oui, j’ai de tes yeux comme baume
Qui sera ce lit d’une nuit sans fin
Et de ces yeux en toi belle môme
J’en déferai mutin leur robe de satin
02/11/13 Thierry Crépin-Leblond Tous droits réservésTexte déposé CopyrightFrance ©ND7K1DA